L'Archipel, le ciel immaculé et les eaux turquoises...

Notre Archipel est certes un appel au voyage, mais également un chemin expérimental qui tente d'inventer des modèles d'organisations, de travail, de vie et de solidarité qui nous rendent heureux.ses

Grossir ou s'archipelliser, telle est la question...

S'assurer de la pérennité du projet
Comment faire durer un projet, s'assurer que nos travaux sur les questions de collaboration et de coopération continuent, même quand nos organisations et nous mêmes, pauvres mortels, n'y seront plus ?
Nous tentons de trouver collectivement des solutions à cet épineux problème...
  • Documenter tous nos travaux, nos méthodes, méthodologies, résultats, outils, expérimentations liées aux lieux : écrire, filmer, dessiner...
  • Protéger ces dits travaux avec des licences adéquates qui permettent d'en faire des communs (non privatisables , et réutilisables pour améliorer la connaissance générale, dans des conditions similaires)
  • Partager et faire avancer l'état de nos connaissances : par des formations, des accompagnements, des sites internet, des blogs, des livres, des films ...
  • S'organiser pour que ça dure : quand un projet grossit, on a tendance à faire grossir une structure mais si cette dernière meurt, bien souvent tout disparait ; il arrive également que la course pour payer les salaires finisse pas dévoyer le projet.
Nous expérimentons donc une structuration beaucoup plus légère : nous, êtres humains qui nous intéressons aux questions collaboratives -pour le dire trop vite- nous organisons en ilots interdépendants.
Nous nous retrouvons dans cette définition géographique de l'Archipel : "mode d'appropriation spécifique de l'espace entre des éléments isolés entretenant des liens importants et primordiaux" (Wikipédia, Archipel)

Systèmes Interdépendants de Solidarité
Certain.e.s sont en associations, d'autres en SCOP, d'aucun.e.s aiment les coopératives d'activités, et quelques un.e.s travaillent dans des institutions d'enseignements public...
Tous ensemble, nous unissons nos temps de cerveaux disponibles -quand ceux ci ne sont pas occupés par nos amours, nos enfants, nos amis, nos loisirs, la nature- pour faire avancer les sujets qui nous intéressent.
Nous tentons une solidarité de fait, qui nous poussent à nous répartir le travail rémunéré en fonction de nos compétences, et des besoins des uns et des autres, mais également de se soutenir financièrement pour développer les recherches, ou en cas de galère financière -trésorerie par exemple.
Si une organisation vient à disparaître, les autres prennent, le relais, d'autres apparaissent, et tout le travail, documenté, est réutilisable !

Quelques membres de l'Archipel